➤ Alan Wake 2, la critique de la suite teintée d'horreur qui exprime tout le meilleur de Remedy 🕹

Il n’est pas facile de créer une suite 13 ans après le titre original. Les gars de Remedy ont-ils réussi avec Alan Wake 2 ?

Cela fait 13 ans depuis le premier Alan Wake: une période qui peut paraître une éternité dans un marché, celui du jeu vidéo, qui tend à changer les formes, les idées, les habitudes dans des délais très courts.

Au cours de ces 13 années, pratiquement tout s'est passé : 3 générations de consoles sont passées, le PC a connu une folle accélération dans le domaine technologique, de nombreuses éditeurs de logiciels ont fermé leurs portes et plusieurs autres ont lancé des fusions et acquisitions, les jeux mobiles ont traversé des hauts et des bas vertigineux et le public le plus traditionnel a inexorablement vieilli. Et nous pourrions facilement ouvrir un chapitre séparé sur les avis et les influenceurs.

Mais la chose la plus intéressante en ce moment est comment Remedy a changé au cours de toutes ces années. Car entre le premier Alan Wake et cette suite, l'équipe finlandaise a travaillé puis publié Quantum Break, Control et la campagne solo CrossfireX (en fait il y aurait aussi un titre pour iOS, mais ce n'est pas grave), modifiant considérablement son modus operandi et en essayant, parfois maladroitement, de s'adapter à ce marché en évolution.

Pourquoi Alan Wake 2 arrive aujourd'hui est un sujet sur lequel la même équipe s'est retrouvée à se disputer ces derniers mois, mais il est clair qu'en 13 ans, quoi et comment devrait être cette suite a changé dans l'esprit de ses créateurs et, comme je l'avais fait déjà dit lors d'une précédente rencontre avec le jeu, il suffit de quelques heures pour se rendre compte à quel point ce travail représente la somme des caractéristiques particulières du développeur ; une sorte de conjonction idéale de tout ce que Remedy a su porter sur les écrans jusqu'à présent.

Alan Wake 2 est une expérience qui suscitera sûrement des discussions, ce qui provoquera probablement des divisions dans le procès et laissera une marque indélébile sur ceux qui y jouent et, peut-être, sur ce marché très varié. Pour comprendre pourquoi nous sommes arrivés à cette conclusion, il est nécessaire de lire la suite de notre critique d'Alan Wake 2, mais avant de vous laisser le texte, nous vous rappelons que l'œuvre de Remedy sera disponible à partir du 27 octobre 2023 sur PC (en exclusivité sur Epic Games Store), sur PlayStation 5 et Xbox Series. Nous l'avons testé principalement sur ordinateur, en passant également quelques heures sur la version PS5 pour vous proposer quelques réflexions supplémentaires sur les versions console.

L'histoire : quand tout est parfait

Alan Wake 2, la critique de la suite teintée d'horreur qui exprime tout le meilleur de Remedy — Dans Alan Wake 2, il existe de nombreuses séquences d'action en direct

Parler de l'histoire d'Alan Wake 2 en évitant soigneusement les spoilers, c'est essentiellement se forcer à ne pas écrire sur l'histoire d'Alan Wake 2. Nous allons donc essayer de vous dire ce qui entoure le récit de ce jeu et, surtout, ce que vous pouvez faire. attendre de l'élément qui, sans aucun doute, représente le point culminant de toute la production.

Tout d’abord, il est essentiel de souligner à quel point cette suite s’oriente drastiquement et majoritairement vers le thriller horrifique : Alan Wake 2 est un jeu angoissant et inquiétant, plein de bruits et de suggestions qui inspirent la terreur.; un titre qui tente par tous les moyens d'éveiller un sentiment d'oppression chez ceux qui y font face et, la plupart du temps, l'observent. Nous n'utilisons pas le terme d'observation fortuite puisqu'une partie substantielle de la suite est constituée de séquences narratives et réflexives où le joueur n'aura plus qu'à regarder et interagir avec les éléments à l'écran, en écoutant les réflexions mentales. de ses protagonistes.

Il s'agit sans aucun doute d'un jeu pas pour les âmes sensibles, d'une terreur qui effraie et qui le fait de manière énigmatique, nous faisant parfois sentir comme ses deux protagonistes qui partagent magistralement la scène, et parfois comme ses spectateurs les plus fanatiques. La saga Anderson en particulier, l'agent du FBI, ne vous fait pas regretter les heures de jeu qui ont été enlevées à Alan Wake, l'autre personnage secondaire, mais il ne vous faudra pas plus de quelques instants pour vous faire kidnapper par la mer de d'autres personnages autour de vous dans lesquels sont construites les histoires de Bright Falls et du New York fictif et sombre dans lequel est enfermé le protagoniste qui donne son nom au jeu. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir vous en dire plus, mais nous serions fous de révéler de quoi il s'agit réellement. le meilleur élément d'Alan Wake 2 : son histoire.

Entre films et superpositions

Comme nous le disions en début d'article, Alan Wake 2 est en quelque sorte le point de rencontre idéal des précédentes productions de l'équipe finlandaise et, en ce qui concerne la narration, il se situe exactement à mi-chemin entre Quantum Break et Control : L’ensemble du jeu fait un usage excessif, souvent presque écrasant, de séquences filmées et interprétées avec de vrais acteurs. qui interrompent l'action et nous obligent à regarder des séquences classiques. Bien sûr, tout cela est plus organique et surtout mieux intégré (et plus court) que ce qui s'est passé dans Quantum Break, mais c'est l'essentiel.

Là où le titre brille et surprend vraiment, c'est dans les mécanismes de chevauchement entre scènes de jeu, scènes en direct et autres séquences de jeu que Remedy avait expérimentées avec Control et qui dans Alan Wake 2 deviennent la note esthétique et artistique fondatrice de l'ensemble du chantier de construction. Il y a de très petites séquences qui apparaissent soudainement provoquant pas mal de frayeurs, des phases exploratoires où plusieurs scénarios se superposent pour recréer de manière exquise l'idée des points de contact entre les différentes réalités mixtes, et il y a cette transition constante entre les live. Des phases d'action et de jeu qui peuvent être considérées comme la prochaine évolution du style narratif introduit par Naughty Dog avec Uncharted.

Ma Alan Wake 2 est aussi l'apothéose du métarécit, la nouvelle référence pour briser le quatrième mur, un jeu avec une intrigue complexe, en couches, presque enchevêtrée qui vous tiendra en suspens dans la recherche de sens, pour comprendre son sous-texte, jusqu'aux dernières lignes.

Bien qu'il ne soit pas nécessaire que vous ayez lu le chapitre original., Alan Wake 2 est capable simultanément de résoudre et de ne pas résoudre ce qui s'est passé dans le prequel, taquinant les joueurs qui connaissent très bien le travail de l'équipe (il existe de nombreuses références à Control, mais en approfondissant, il ne sera pas impossible d'observer des liens gigantesques avec Max et Payne et même Quantum Break) et stimulant grandement même ceux qui aborderont Remedy avec ce titre.

La compétence narrative acquise par Sam Lake et ses associés est désormais à la limite de l'avant-garde et il sera probablement possible de discuter longtemps dans quelle mesure tout cela convient à un jeu vidéo et non à une série ou à un film. film. , ainsi que le débat pourrait être impitoyable sur la part de cette histoire qui est réellement liée et soutenue par le langage du jeu vidéo, mais nous vous le dirons tout de suite. Il sera impossible de rester indifférent à ce que raconte Alan Wake 2 à l'écran, souvent de manière vraiment surprenante.

Qu’est-ce qu’Alan Wake 2 spécifiquement ?

Si nous aurions pu écrire d'innombrables autres paragraphes d'éloges pour l'histoire, c'est lorsque nous abordons le gameplay d'Alan Wake 2 que les questions deviennent beaucoup plus problématiques et discutables. Déjà à une époque sans méfiance, nous avions émis quelques doutes sur la composante action et, malheureusement, nous devons admettre que nous n'avions pas si tort.

Cependant, commençons par définir le genre de la nouvelle œuvre de Remedy. Alan Wake 2 est, comme son préquel, une action-aventure vue à la troisième personne et, clairement, une grande concentration sur la narration. Mais en même temps c'est aussi un survival horror dans le plus pur style, avec très peu de munitions, des combats très intenses où il est assez facile de mourir au niveau de difficulté le plus élevé (et vous maudirez beaucoup pour les checkpoints et les sauvegardes très rares ). ) et il y a beaucoup de terreur à chaque coin de rue. Cette fois, cependant, les deux protagonistes amènent avec eux deux scénarios différents et complètement distincts, ainsi qu'une poignée de mécaniques particulières pour chacun des personnages secondaires. Essentiellement Ce n'est pas du tout un monde ouvert, mais plutôt une sorte de carte ouverte.: Les séquences mettant en vedette Alan Wake se déroulent en grande partie dans un environnement new-yorkais aux tons sombres que l'on peut explorer assez librement, puis pénétrer dans une poignée d'environnements intérieurs, dont certains nécessitent d'être rechargés.

Les sections dédiées à Saga Anderson, en revanche, sont développées à travers trois scénarios différents qui peuvent être atteints, également dans ce cas avec une liberté modérée, en voyageant dans la voiture qui permet de cacher la cargaison.

Le changement de personnage est possible et est entièrement à la discrétion du joueur., mais seulement après avoir affronté les premiers chapitres en respectant l'ordre établi par Remedy et en accédant uniquement à des abris spéciaux qui sont généralement situés en dehors des zones liées aux missions. Pour être clair, dans les phases plus libres et plus ouvertes, nous pouvons aller dans ces environnements pour passer de Saga à Alan, mais une fois qu'un acte narratif a commencé, nous devrons le terminer avant de pouvoir faire un changement.

L'élément le plus intéressant est sans doute la capacité de Remedy à créer un récit qui n'est que parfois linéaire capable de justifier cette liberté d'approche sans sacrifier en aucune façon la compréhension du texte. Et évidemment tout le très long épilogue nous obligera à suivre l'ordre imposé par le développeur étant donné que la transition entre les deux personnages secondaires, en pratique, n'est possible que dans la phase centrale de l'intrigue.

Le gameplay : quand tout ne convainc pas

Après avoir éliminé cette notion essentielle de ce à quoi s'attendre d'Alan Wake 2 Il est essentiel de souligner les limites de son gameplay. qui, à notre avis, est victime de deux déficiences importantes. Tout d'abord, et ici la discussion est liée à un débat plus général sur la dichotomie entre histoire et gameplay dans la plupart des jeux vidéo modernes, dans de nombreuses situations, il semble que les interactions du titre, ses mécanismes, ne servent pas vraiment. du récit, mais ils sont là avant tout pour remplir l’espace entre deux moments du récit. Et ce remplissage, malheureusement, manque de variété à bien des points de vue.

attention, Nous ne voulons pas dire qu'Alan Wake 2 est un jeu ennuyeux. ou peu variée dans son imagerie, mais les problèmes résident précisément dans les structures qui sous-tendent son interactivité. Quelque chose de pas très différent de ce qui s'est passé avec le premier Alan Wake.

Les ennemis ne sont pas très variés. et même les rencontres avec les patrons, qui définissent souvent la fin d'un acte narratif, attirent davantage l'attention en raison du chemin que l'on est obligé de suivre pour les atteindre, si incroyable en termes de mise en scène et de narration, que par la bataille elle-même. Fortement ancré dans la dynamique générale de ne pas laisser l'adversaire nous atteindre pour ne pas subir son tir à bout portant, tout en esquivant les très rares balles qu'il est capable de tirer de loin.

On pourrait en dire autant des armes qui, bien que partiellement différentes entre les deux protagonistes, sont peu nombreuses et vraiment basiques en termes d'options de tir, mais en général C’est précisément la variété des confrontations qui surprend négativement., en particulier dans les sections liées à la Saga qui partagent souvent également le même décor forestier.

Le dualisme de la lampe de poche visant à affaiblir « l'armure » sombre des adversaires et les coups de feu devient une action répétitive en un rien de temps car il y a un manque de progression substantielle. Mais attention car tout n'est pas négatif : par exemple tous ces Metroidvania mécaniques que Remedy a su maîtriser si habilement avec Control, sont présents ici bien que dans une version extrêmement plus limitée, contribuant à valoriser une exploration qui pour un bon pourcentage du jeu est complètement facultative, mais aussi très satisfaisante. Il vous arrivera souvent de revenir sur vos pas pour ouvrir des portails et des portes initialement fermés et ainsi travailler sur les nombreux collectibles qui représentent les objectifs secondaires d'Alan Wake 2 et qui vous permettront d'allonger considérablement les heures nécessaires pour le terminer à 100 %.

Et nous vous garantissons que cela ne prendra pas longtemps : en fait, il nous a fallu 22 heures pour arriver au générique de fin., laissant derrière lui plusieurs zones inexplorées et même quelques armes non récupérées.

Entre lieux mentaux et machines à écrire

Saga Anderson et Alan Wake, dans leurs mondes lointains et sombres, ont des mécaniques qui caractérisent leurs sections et permettent la bonne progression du récit et donc des missions. L'agent du FBI a la place mentale., une sorte d'étude personnelle où l'on peut organiser des indices et des intuitions et esquisser les personnages clés avec lesquels on peut interagir. Chaque élément est « collecté » sur le terrain à travers l'observation et l'analyse de l'environnement et, conceptuellement, les sections de Saga pourraient devenir des phases presque d'enquête si ce n'était du fait que, concrètement, il n'y a rien qui nécessite vraiment son utilisation. . de la matière cérébrale. En fin de compte, il s'agit de prendre des photos et des notes et de les placer sur un grand mur, sans aucun type de puzzle ni d'élément déductif : la seule chose à prendre en compte est la cohérence de la position. El efecto que se produce tras varias horas de juego es que en realidad todo esto es sólo una estratagema para "obligar" al jugador a escuchar minuto tras minuto la charla de Saga entre ellos, antes de tener el nuevo objetivo a alcanzar en el transcurso de la mission. .

Avec Alan Wake, nous aurons cependant accès au bureau de l'écrivain. ce qui, en très peu de mots, permet de modifier certains scénarios spécifiques selon des idées narratives : c'est comme si le protagoniste pouvait réécrire les événements survenus dans cet espace selon certains échos de l'histoire recueillis lors de l'exploration de l'environnement. La dynamique est vraiment très intéressante, d'abord parce qu'elle a des conséquences plus directes sur le jeu que ce qui se passe avec Saga, et ensuite parce qu'elle est créée d'une manière extraordinaire d'un point de vue technique. Cependant, au-delà d'un début véritablement étincelant, cette « réécriture » perd rapidement de la profondeur et de la variété et dans les sections les plus avancées, elle apparaît, dans ce cas également, comme un simple expédient pour faire avancer le récit, une fin en soi et qui ne se produit pas. nécessitent un véritable brainstorming.

Sans aucun doute, le plus intéressant est leutilisation de la mécanique pour capter et déposer la lumière qui fait toujours partie des sections d'Alan Wake, et qui dans certains contextes se traduit par d'authentiques énigmes environnementales qu'il faut surmonter pour accéder aux séquences les plus avancées des missions ou aux zones pleines d'objets de collection.

La technique : quand l'excellence est à la maison

Nous sortirons avec une proclamation vraiment puissante : Alan Wake 2 est le meilleur que vous puissiez voir sur PC aujourd'hui. Et nous vous mettons au défi de réfuter ce que nous venons de dire dès que vous aurez décroché le titre.
C'est vrai : la configuration requise est terriblement déséquilibrée à la hausse, surtout quand on veut profiter pleinement du Ray Tracing qui, dans ce nouveau titre Remedy, est poussé à ses limites les plus extrêmes entre Path Tracing et Ray Reconstruction. Avec des résultats vraiment extraordinaires dans tout ce qui touche à la crédibilité des décors extérieurs et intérieurs. Il y aura d'innombrables fois où Vous serez surpris par les effets de lumière, les couleurs, les reflets., avec un résultat qui confine au photoréalisme pour certaines vues environnementales. Il est absolument incroyable de penser que tout cela a été réalisé avec un moteur propriétaire, le Northlight, utilisé exclusivement par Remedy.

Il y a cependant un inconvénient qui est probablement dû au fait d'avoir tiré trop haut avec un matériel qui, au final, est encore très petit : la présence massive d'insectes et de saletés de divers types. Des artefacts graphiques et une multitude de problèmes de stabilité et de cohérence des effets d'éclairage commencent à apparaître dès que nous opérons aux niveaux les plus avancés de DLSS et FSR, du moins dans notre configuration de test (AMD Ryzen 7700X et NVIDIA GeForce RTX 4080) et plusieurs fois nous rencontré des erreurs qui ont bloqué et empêché la bonne poursuite des missions. Heureusement, tout a toujours été résolu en rechargeant la dernière sauvegarde ou en redémarrant le jeu, mais il est important de noter à ce stade qu'Alan Wake 2 atteindra probablement sa parfaite optimisation et stabilité seulement 2-3 semaines après le lancement, quand Remedy le fera. Ils ont publié les premiers correctifs.

Cependant, nous n'avons rencontré aucun problème d'optimisation ou de fréquence d'images - il est clair que notre configuration de test fait des ravages car elle est très haut de gamme, mais c'est quand même agréable de voir un titre de cette taille fonctionner à 1440p sans compromettre la qualité. Front graphique bien au-dessus de 60 FPS avec DLSS 3 et Frame Generation.

Une note de mérite également dans le domaine sonore: parmi les effets sonores, le splendide doublage anglais, une utilisation massive de musique chantée - dont certaines sont intégrées dans des séquences d'intrigues qui deviendront un point de référence pour l'avenir du médium -, sont vrais et des thèmes sous-jacents terrifiants, Alan Wake 2 est vraiment un plaisir à écouter..

Dommage juste pour les sous-titres espagnols. qui, bien qu'ils présentent une localisation parfaite du point de vue orthographique et syntaxique, souffrent au moment de la rédaction de cette revue de très graves problèmes de timing et d'apparence à l'écran qui, à plusieurs reprises, nous ont fait pencher vers l'utilisation de textes en anglais. car c'était vraiment difficile de suivre les dialogues. Remedy nous a assuré que ce problème serait résolu à l'avenir, mais nous nous sentons obligés d'avertir ceux qui achètent le jeu au lancement.

Impressions techniques de la version PS5

Ne serait-ce que pour quelques heures, Nous avons également eu l'occasion d'essayer Alan Wake 2 sur PS5.. Ces derniers jours, Remedy Entertainment a parlé à plusieurs reprises de la façon dont les versions consoles du jeu ont été bien optimisées, et nous voulons essentiellement confirmer leurs propos, étant donné que les deux modes graphiques disponibles semblent stables et cohérents.

Contrairement à d'autres titres, Alan Wake 2 permet de passer du mode qualité au mode performance à tout moment, sans avoir à redémarrer l'application ni revenir au menu principal, et cela permet d'avoir une assez bonne idée de la façon dont ces deux-là fonctionnent. travail. Les options fonctionnent, qui utilisent probablement une résolution native de 1440p et 1080p, respectivement.

Les artefacts de reconstruction sont visibles dans les deux cas, bien que le flou de mouvement ait tendance à brouiller les bords lors des séquences en mouvement. De même, certains effets montrent la possibilité d'erreurs, par exemple le reflet de l'espace de l'écran qui se "réabsorbe" avec le mouvement de la vue, ou des sources lumineuses spécifiques qui génèrent des halos inattendus, ou encore des ombres qui ne se projettent pas correctement sur les surfaces.

Les nombreuses imperfections et défauts esthétiques que l'on peut constater dans les graphismes d'Alan Wake 2 rappellent l'idée d'une production qui aurait peut-être eu besoin d'un peu plus de temps pour les retouches finales. Cependant, ce ne sont pas des problèmes dramatiques et nous imaginons qu'ils seront déjà résolus avec les premières mises à jour de Remedy Entertainment, tandis que sur le front du frame rate, il n'y a pas grand-chose à redire.

En fait, les deux modes graphiques mentionnés ci-dessus sont capables d'atteindre et de maintenir leurs objectifs respectifs en images par seconde, tout en donnant l'idée d'une approche dynamique de la résolution qui, dans les moments les plus excitants, prend un peu de contrôle, devenant assez agressive. , comme semblent par exemple le suggérer les particules en projetant un faisceau de lumière renforcé sur les ennemis pour les rendre vulnérables à nos projectiles.

Le frame rate n'est ni parfait ni instable, soyons clairs : puisque dans Alan Wake 60 il est également confirmé que 2 FPS est certainement plus agréable que 30, on joue presque toujours en mode performance, mais il y a des moments où des baisses importantes se produisent également. Comme par hasard, ces bévues finissent par être reléguées au second plan de ce qui se passe à l'écran, profitant au maximum de la fluidité de l'expérience, qui ne semble donc jamais retardée.
Vous trouverez ci-dessous une galerie avec une poignée d'images prises avec la version PlayStation 5 du jeu.

Conclusions

Version testée PC Windows, PlayStation 5 Livraison numérique magasin de jeux épiques, magasin Playstation, Boutique Xbox Holygamerz.com 8.5 Lecteurs (86) 7.7 votre vote

Nous en sommes sûrs : selon l'approche et le point de vue de ceux qui jouent, Alan Wake 2 peut être un chef-d'œuvre intemporel ou un pain de viande au gameplay épuisant. Nous avons essayé de nous situer exactement au milieu : si nous apprécions pleinement le travail incroyable réalisé par Remedy sur le plan narratif et le génie mis dans certaines séquences qui resteront à jamais gravées dans nos mémoires, nous ne pouvons ignorer un certain nombre de lacunes dans le gameplay. cela mine la profondeur de la composante d'horreur de survie et la variété de cette aventure d'action. En même temps, il y a cependant une chose sur laquelle tout le monde sera d'accord : artistiquement, esthétiquement et techniquement, il n'y a rien pour personne et Alan Wake 2 mérite d'être regardé, au moins une fois, même si c'est de loin.