Street Fighter: Duel, il va sans dire, est pour le moins un produit qui divise. Cela se produit généralement lorsque nous parlons de jeux mobiles, encore plus lorsque nous essayons d'une manière ou d'une autre de réduire les expériences célèbres et consolidées à la forme simplifiée d'un titre d'arcade pour iOS et Android, bien que dans ce cas Capcom est allé plus loin en choisissant une approche « clicker ».
Non, nous ne parlons pas des créatures inquiétantes qui habitent le monde post-apocalyptique de The Last of Us, mais de « jeux » (il convient de les définir ainsi, cette fois) qui impliquent une interaction minimale, ce qui se traduit par un quelques touches d'écran ou même l'activation d'un mode automatique qui effectue la progression à notre place.
Ce sont d'étranges écarts pour un marché composé majoritairement d'utilisateurs occasionnels, qui connaissent vaguement le milieu du jeu vidéo et recherchent un passe-temps qui puisse les divertir de manière improvisée, pendant qu'ils sont dans le bus ou dans la file d'attente à la poste. . .
Eh bien, le spin-off développé par A Plus et produit par Crunchyroll répond-il à ces critères ? la réponse dans Street Fighter : Revue du duel.
Gameplay : n'appelez pas ça un jeu de combat
Ce Street Fighter : Duel n'est pas un jeux de combat A l’image des nombreux épisodes de la série sur laquelle il est basé, cela se comprend tout de suite. Même si, en réalité, toutes les conditions étaient réunies pour créer un beat'em-up « gestuel » solide et compétent, comme il en existe beaucoup sur l'App Store et Google Play (voir par exemple la critique de Shadow Fight Arena) , dans ce cas, l'idée était principalement d'exploiter les personnages et l'univers de la série Capcom pour créer quelque chose de plus simple.
Les différents Ryu, Ken, Chun-Li, Cammy et la troupe de chanteurs se livrent certes à des combats d'équipe spectaculaires à l'écran, mais leurs actions sont presque entièrement automatisées. La seule chose qui nous est accordée au front Jeu est d'activer ses coups spéciaux dès que la barre correspondante est chargée et éventuellement de les enchaîner grâce au système "élémentaire" classique qui crée des synergies et produit des effets plus ou moins pertinents selon les adversaires que l'on affronte.
En ce sens, il existe une autre mécanique stratégique, si l’on veut la définir ainsi, qui consiste à organiser le positions que notre équipe assumera une fois sur le terrain, ainsi que des personnages de soutien qui multiplieront les statistiques des guerriers individuels, augmentant l'efficacité de leurs coups et leur résistance pour obéir à un concept très banal : sauf dans de rares cas, le plus fort du papier gagne.
L'annulation du facteur humain pèse inévitablement sur la capacité de Street Fighter : Duel à échapper à l'inévitable logique d'un modèle free-to-play qui consiste à faire grandir les personnages, à augmenter leur niveau, à les équiper des meilleurs objets, éventuellement à les "fusionner" si vous avez plusieurs doublons, et à poursuivre cette discussion sans fin pour obtenir le degré de compétitivité nécessaire pour progresser entre les campagnes et les missions. .
Structure : aucun numéro ne manque
En termes de contenu, clairement, Street Fighter: Duel ne perd rien et, en fait, avance niveau après niveau, profitant d'un très grande liste, sous longue campagne mode solo pour nous occuper le plus possible et nous faire toucher un paywall après quelques heures. C'était inévitable, après tout le modèle F2P fonctionne comme ça, mais heureusement il existe toute une série de défis « annexes » qui peuvent être réalisés dans un but de progression pour surmonter ces obstacles.
De ce point de vue, il serait injuste d'accuser le produit Crunchyroll d'être impitoyable : aucun système de tickets ni de consommables n'ont été mis en place pour recharger l'énergie et donc tu peux jouer aussi longtemps que tu veux, optant pour d'autres voies où la campagne est devenue trop difficile à ce moment-là. Bien sûr, dès que vous débloquez le multijoueur asynchrone (qui est entièrement automatisé, ne laissant rien au hasard), l'orientation vers la monétisation devient claire. Facultatif mais évident.
Réalisation technique : putain, c'est un petit bijou.
Quand quelqu'un sort un clicker d'un jeu de combat historique, ce n'est évidemment pas un imbécile naïf mais quelqu'un qui a très bien fait le calcul dans sa poche, et malgré les critiques sur la qualité réelle de ce type d'expérience, on ne peut pas dis vraiment que les gars de A Plus ont fait du mauvais boulot au niveau technique et artistique, d'ailleurs Visuellement Street Fighter : Duel est un joyau.
Oui, il faut digérer la connotation presque chibi des personnages, mais entre les mouvements spéciaux, les animations, les scènes et les illustrations liées, il y a vraiment beaucoup de substance capable d'exciter les fans historiques de la série Capcom. Et si l'on ajoute à cet agréable système le chanson originale remasterisée, le résultat est un spectacle vraiment remarquable, qui vaut à lui seul le prix du téléchargement. Ce qui est égal à zéro, bien sûr : pour ainsi dire.
Conclusions
Version testée iPhone Livraison numérique magasin d'applications, jeu de Google prix Toujours Holygamerz.com 6.5 Lecteurs (4) 4.7 votre voteStreet Fighter: Duel en tant que jeu ne vaut pas grand chose, nous parlons d'un clicker avec des caractéristiques de RPG vaguement stratégiques dans lequel vous interagissez très peu et ne poursuivez que la progression, en utilisant les ressources que vous obtenez de temps en temps pour faire grandir vos personnages, débloquer nouveaux et avancez à travers les différents modes disponibles, qui sont différents et vous permettent de surmonter les inévitables paywalls sans avoir à supporter les tickets, les attentes et les consommables. En même temps, c'est un concentré de fanservice, un spectacle très agréable pour les yeux et les oreilles qui ne laissera guère indifférents les fans de la série Capcom. Qui sait, peut-être que de temps en temps un jeu échappera même aux puristes des jeux de combat.
PRO
- Vraiment agréable à voir et à entendre.
- Une énorme quantité de contenu
- Modèle free-to-play évident mais non limitatif
CONTRE
- C'est un simple clicker.
- Très répétitif au bout d'un moment.
- Les paywalls, bien qu’évitables, apparaissent assez rapidement
